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Comme promis dans mon billet précédent, je vous présente le petit dernier de Marie Chioca « Gâteaux et douceurs à IG bas ».
Les délicieuses petites fraises ont fait leur apparition au mois de mai, j’ai donc tout de suite repéré cette superbe génoise aux fraises dans le livre de Marie (page 97) et pensé que vous seriez enchantés par un beau dessert frais, léger, parfumé pour la Fête des Mères !
Marie, j’ai fait des petites entorses à la recette ^^ J’avoue…
En fait, j’ai réalisé la génoise aux amandes (utilisée pour un miroir chocolat-orange, de la page 108 du livre) à laquelle j’ai associé les ingrédients d’agrément (fraises, chantilly, amandes effilées) de la page 97 ! Bref, quoi qu’il en soit, ce fut un succès olfactif, visuel et gustatif :p
Je dois également vous avouer que je l’ai trouvé un peu foncé mon gâteau à la sortie du four… ce qui m’amène à vous parler d’un billet que Marie s’est donnée la peine d’écrire au sujet des déboires qui pourraient parfois nous arriver (tel mon gâteau trop bronzé qui avait oublié sa crème… à bronzer voyons !!!) quand on pâtisse ! Suivez ce lien et vous serez certainement imbattables pour le prochain « Meilleur pâtissier Bio » (Ah, ça n’existe pas ? … pas encore … ? faudrait y remédier !).
Aussi, je vous transmets un temps de cuisson différent de celui du livre de Marie, car comme elle l’explique patiemment, je crois bien que j’ai un four caractériel, dans le genre plutôt pressé, tout bouillonnant et sanguin (ce sont ses mots, elle doit le connaître… mon four ! lol !).
Malgré son aspect "j'ai eu chaud aux fesses" je vous assure qu'il fut tout
simplement DE-LI-CIEUX mon "fraisier savarin" !
Un accord léger et parfait entre la génoise, les fraises et cette "hmm chantilly" ! ;-)
PS : si vous cliquez sur les images, vous les verrez encore en plus grand ! hé hé ! et en prendrez deux fois plus dans les mirettes :)
Temps de préparation : 25 minutes
Temps de cuisson : dans le livre 20 minutes avec un four à 180°C, j'ai cuit 15 minutes à 180°C ; la prochaine fois, je prévoirai 15 minutes avec un four à 160°C.
Ingrédients Génoise à l’Amande (page 108 du livre)
125 g de poudre d’amande blanche
4 œufs
3 càs d’eau
3 càs de sirop d’agave
1/2 càc d’extrait d’amande amère
3 càs de Grand-Marnier pour imbiber le gâteau (j’ai zappé cette étape)
Autres ingrédients (selon la recette page 97 du livre)
1 poignée d’amandes effilées
1 chantilly à la crème de coco (ou à la crème de vache)
350 g de fraises mûres à point, lavées, équeutées et coupées en deux
Préparation
Préchauffer le four à 180°C (chez moi ça sera dorénavant 160°C pour cette génoise ;-)).
Séparer les jaunes des blancs, battre ces derniers en neige ferme et réserver.
Mélanger la poudre d’amande avec les jaunes, les 3 càs d’eau, les 3 càs de sirop d’agave et l’extrait d’amande amère.
Incorporer délicatement les blancs en neige à la préparation, puis la verser dans un moule à savarin, égaliser, enfourner pour 15 minutes.
Dès que la génoise sort du four, l’imbiber avec le Grand-Marnier (ou pas, j’ai zappé cette étape).
Laisser refroidir entièrement, puis démouler sur le plat de service.
Couper le gâteau en deux (attention opération délicate qui nécessite un couteau long et bien aiguisé), déplacer doucement le morceau du dessus, puis garnir la base de chantilly et de morceaux de fraises, enfin reposer par-dessus l’autre moitié du gâteau.
Décorer avec des demi-fraises, des amandes effilées, et des fleurs de « monnaies du pape » (attention comestibles, mais au goût amer, donc ici vaut mieux juste les ajouter pour la déco ;-)).
Servir aussitôt ou placer au frais jusqu’à 24 heures !
Comme si on allait le laisser vivre 24 heures ! Pfff ! :p
Voici les liens qui parlent du dernier livre de Marie Chioca (et où et comment vous le procurer) :
Chez Marie Chioca, sur son blog "Saines Gourmandises" ici et plus récemment là -
Chez l'éditeur Terre Vivante -
Chez le libraire Decitre -
/http%3A%2F%2Fwww.saines-gourmandises.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F04%2FIGBAS_C1MVHD-2.jpg)
Six ans après... } Gâteaux et Douceurs à IG Bas Beaucoup d'entre vous attendaient avec impatience une réédition de mon vieil ouvrage " 60 desserts à IG bas ", épuisé depuis déjà 2 ou 3 an...
LA MONNAIE DU PAPE utilisée en décoration sur ma génoise aux fraises
La monnaie du pape, utilisée uniquement en décoration pour cette recette est une plante herbacée bisannuelle. De nom scientifique Lunaria Annua, j'en conviens qu'on retiendra plus facilement Herbe à écus, Lunaire ou encore Monnaie du Pape, Médaille de Judas. On comprend plus facilement l’origine de ces appellations lorsque les fleurs mauves et parfumées laissent place à des fruits ronds et plats en forme de disques translucides qui laissent apparaître, par transparence, quelques graines : on croirait des pièces de monnaie, ou encore des pleines lunes ! Je n’ai pas de photos de ces fruits mais uniquement des fleurs qui sont en pleine floraison en ce moment, les fruits n'apparaissant que vers le mois de juin. Je vous encourage donc à vous rendre également ici pour visualiser ces fruits dont on fait de jolis bouquets secs.
Astuce : Pour réaliser des bouquets secs, coupez les tiges dès qu'elles sont sèches. Vous pouvez utiliser les fruits tels quels, avec leurs graines, ou bien retirer les 2 pellicules externes des fruits (siliques plates) et ôter les graines (pour éventuellement les ressemer), et ne conserver que la membrane médiane, dont les reflets argentés seront ainsi mieux mis en valeur.
Source Photo ci-dessous : Mi Mitrika Flickr
Merci ^^
DECORTICAGE DES FRUITS DE LA MONNAIE DU PAPE : siliques plates et arrondies
Comestible ou non : les jeunes pousses se mangent crues en salade, ou cuites à la façon des épinards. Les feuilles et fleurs se consomment également mais sont parfois assez amères, il vaut mieux les faire blanchir pour enlever un peu d’amertume. Les siliques encore vertes se mangent crues, cuites revenus à la poêle ou cuites à l’eau et servis comme des haricots. Les racines et les graines peuvent être utilisées comme épice. Elles sont piquantes et amères. On peut préparer un excellent thé avec les graines grillées.
Mes petites rencontres au gré de mes ballades :
Géranium des Pyrénées - Oeillet Superbe - Carotte Sauvage - Sauge des Prés - Grande Marguerite
GERANIUM DES PYRENEES
GERANIUM DES PYRENEES ET OEILLET SUPERBE
A GAUCHE (et au-dessus) Géranium des Pyrénées (eranium pyrenaicum) :
plante vivace poussant au bord des chemins, dans les prés, les cultures et les bois clairs. Fleurs d'environ 1,5 cm, d'un rose violacé, floraison de mai à octobre.
A DROITE Oeillet Superbe (dianthus superbus L.) :
plante vivace poussant dans les bois et prairies humides, dans tout l'Est, de l'Alsace au Dauphiné ; rare dans le Centre et le Sud-Ouest.
CAROTTES SAUVAGES ET SAUGE DES PRES
A GAUCHE Carotte sauvage (daucus carota) :
plante herbacée bisannuelle de 30 cm à 1m, couverte de petits poils raides sur les tiges et les feuilles.
Les fleurs petites et blanches, n’apparaissant que la deuxième année de vie de la plante entre mai et octobre, sont réunies en grandes ombelles regroupant 20 à 30 ombellules avec souvent une fleur pourpre, stérile et caractéristique au milieu.
La racine de couleur blanche à violacée, à l’odeur caractéristique de carotte, très tendre la première année, devient ligneuse (= boisée et par conséquent immangeable) l’année suivante lorsque la hampe florale se développe…
La racine de la carotte sauvage est donc délicieuse uniquement la première année. Le challenge est de réussir à la reconnaître sans ses fleurs, qui n’apparaissent que la deuxième année…
Source : L'Avis des Plantes
Et en prime une recette de crème de carotte sauvage Merci Jeremie ;-)
ou encore des beignets de fleurs de carottes sauvages Merci Valérie ;-)
A DROITE Sauge des prés (Salvia pratensi) :
Plante vivace de 30 à 60 cm, les fleurs sont grandes, d'un bleu foncé, disposées en épi par "étages" de 2 à 6 fleurs.
Elle fleurit de mai à août. On la trouve dans des prairies, terrains rocailleux, bords des chemins.
Elle est pollinisée par des bourdons, qui en cherchant le nectar, inclinent les étamines, de sorte que le pollen se dépose sur leur abdomen.
Contrairement à la sauge officinale, sa cousine cultivée, les feuilles de la sauge des prés sont peu odorantes et peu savoureuses. Ce sont principalement ses fleurs qui serviront à décorer salades et autres mets.
Je vous mets cependant une recette de beignets de feuilles de sauges des prés
Merci Cuisine Sauvage ;-)
GERANIUM DES PYRENEES ET GRANDE MARGUERITE
A DROITE Grande Marguerite (Leucanthemum vulgare) : Est-il bien nécessaire de vous la présenter ??
Allez zou, une identification rapide : Feuilles vert foncé, lobés ou dentées - Forte odeur – Pousse dans les prairies, bords de chemins, friches, talus.
Les feuilles, consommées crues ou cuites, un peu coriaces, ont un goût agréable, un peu balsamique. Les pétales sont utilisés crus en décoration.
BELLE SEMAINE à toutes et à tous !
Je suis toujours aussi peu présente, j'apprècie donc d'autant plus vos nombreux commentaires et votre fidélité !
Merci à tous ceux qui m'écrivent et merci à tous ceux qui me suivent "en silence" !
Je vous souhaite une belle Fête des Mamans ! A bientôt !
Sandy
Ma petite génoise à l'amande aux fraises participe au concours gourmand qui se déroule chez "La gourmandise est un joli défaut" pour fêter ses 40 ans, et en partenariat avec :
"l'Epicer--e, saveurs et raffinement" :)
Merci Sotis !
